Bruxelles
Site du Cinquantenaire

Musées d'Art et d'Histoire | Musée Royal de l'Armée et d'Histoire Militaire | Institut Royal du Patrimoine Artistique
Parc du Cinquantenaire
1000 Bruxelles
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Le parc du Cinquantenaire et ses bâtiments sont propriétés de l’État belge. Les bâtiments sont gérés par la Régie des Bâtiments, alors que le parc est entretenu par Bruxelles Environnement. 

Différents établissements scientifiques fédéraux sont hébergés sur ce site :

D'autres bâtiments sont également implantés sur le site :

À propos du complexe

Le complexe est structuré autour d'un thème principal : 2 pavillons reliés entre eux par une galerie de colonnes semi-circulaire et par un triple arc de triomphe central.

Ces arcades ont été érigées par l'architecte français Charles Girault entre 1904 et 1905. De part et d'autre de la galerie se trouvent, au nord, la halle Bordiau (1880) et au sud, le pavillon plus récent des architectes Puttemans et Malcause (1956-1958).

Le complexe du Cinquantenaire est protégé depuis le 22 avril 2004.

Rénovation des façades et de la menuiserie (Autoworld et War Heritage Institute)

La Régie des Bâtiments procèdera à la restauration des façades et de la menuiserie des bâtiments du War Heritage Institute (musée de l’Armée) et d’Autoworld dans le parc bruxellois du Cinquantenaire à partir de 2023 jusque 2026. Le Conseil fédéral des ministres a donné son accord le 23 décembre 2022.   

Les travaux de restauration se dérouleront en 4 phases qui se chevaucheront, de telle sorte que lorsque l’exécution d’une phase sera en cours, la préparation de la phase suivante démarrera. Le coût total est estimé à 27,7 millions d’euros, T.V.A. comprise.

Les travaux seront précédés d’études préparatoires, telles qu’un inventaire amiante, un métré des façades, une analyse des matériaux et des dégradations des façades, des études sur l’historique de la construction et la technique des matériaux ainsi qu’une étude de stabilité.

Vu le caractère classé du parc du Cinquantenaire et des bâtiments, les travaux sont exécutés en collaboration avec la Commission royale des Monuments et Sites.

Ce projet suit le projet de rénovation de grande ampleur des toits des musées du Cinquantenaire qui a démarré en 2018 et se trouve à présent dans sa phase finale.  
Les travaux s’inscrivent dans le Projet 50/200 et donneront un nouvel élan au site du Cinquantenaire à l’approche du bicentenaire de la Belgique en 2030.

Travaux en 4 phases (2023-2026)

  • Phase 1 : Hall de l’aviation musée de l’Armée (2023-2024) 

Dans la première phase, 3 des 4 façades du Hall de l’aviation du musée de l’Armée seront restaurées. La façade avant donnant sur l’esplanade a déjà été restaurée entièrement en 2013 et ne fait pas partie de ce marché.  

L'objectif est de démarrer les travaux de restauration à la mi-2023. 

La façade arrière nord (700 m²) du Hall de l’aviation sera dotée d’un vitrage isolant sous vide et une isolation sera placée dans l’espace situé derrière le revêtement de façade en zinc (802 m²).

La façade latérale du Hall de l’aviation sera pourvue d’un vitrage de restauration à isolation thermique (197 m²), de nouveaux profilés métalliques à rupture de pont thermique (197 m²) et d’une nouvelle porte coulissante métallique isolée.

Les toits et les façades vitrées du Hall de l’aviation sont déjà en cours de rénovation et font partie de la dernière phase de rénovation des toits des musées du Cinquantenaire.

  • Phase 2 : Autoworld (2024-2025)

Dans la deuxième phase, toutes les façades d’Autoworld, y compris la façade avant donnant sur l’esplanade, seront restaurées.

La rénovation des toits et des façades vitrées d’Autoworld est en cours d’achèvement et fait partie de la rénovation de grande ampleur des toits des musées du Cinquantenaire. 

  • Phase 3 : Halle Bordiau et façades avant et intérieures du musée de l’Armée (2025-2026)

La phase 3 comprend différentes façades du musée de l’Armée, dont les façades de la halle Bordiau et la façade avant du côté de l’esplanade. Les façades extérieures entourant l’entrée de service seront également rénovées. 

  • Phase 4 : Arc de Triomphe (2026)

La dernière phase concernera la rénovation de l’Arc de Triomphe et de la galerie extérieure ouverte semi-circulaire (hémicycle). Les statues en bronze des arcades seront également nettoyées. 

La couverture de toiture et la terrasse en bois seront rénovées au cours du premier trimestre de 2023 et font partie du projet de rénovation de grande ampleur des toits.     

Une amélioration énergétique

Les travaux de restauration comprennent le nettoyage, la réparation et la restauration des façades entières et de la menuiserie correspondante. 

Les façades sont construites à partir d’une ossature métallique avec une maçonnerie de remplissage en briques et/ou en pierres naturelles. La pierre calcaire de Tournai, la pierre de Gobertange, la pierre bleue belge, également connue sous le nom de « petit granit », et la pierre du Hainaut sont les principales pierres utilisées. 

La menuiserie est essentiellement une menuiserie métallique avec ici et là une réparation récente en aluminium ou en bois. Les éléments décoratifs manquants sur les façades seront soit consolidés, soit restaurés. 

Des améliorations énergétiques sont possibles uniquement au niveau de la menuiserie. L’isolation des façades n’est pas faisable techniquement et n’est guère une option vu le caractère classé du site du Cinquantenaire. 

La menuiserie déjà remplacée par du double vitrage dans des phases de construction précédentes sera dotée d’un nouveau vitrage répondant aux normes énergétiques actuelles. 
La menuiserie à simple vitrage sera remplacée par du double vitrage. 
Le type de verre sera déterminé en fonction des études préliminaires et doit être soumis à la Commission royale des Monuments et Sites.

L’objectif est de réduire la consommation HVAC (ventilation, climatisation et chauffage) de 10 à 15 % après la restauration des façades et de la menuiserie. En combinaison avec l’isolation des toits, l’impact total devrait se chiffrer à environ 20-30 % pour les espaces chauffés rénovés. 

Fiche technique

Propriétaire : État belge
Maître de l’ouvrage : Régie des Bâtiments
Durée des travaux : 2023-2026 
Bureau d’études : encore à déterminer
Entrepreneur : encore à déterminer
Coût total des travaux : environ 27,7 millions d’euros, T.V.A. comprise

Rénovation des toitures

En 2016, le Conseil des ministres a donné le feu vert à la rénovation urgente, d’une part, des toitures du Musée d’Art et d’Histoire (MAH), du Musée royal de l’Armée et d’Histoire militaire (Musée de l’Armée) et d’Autoworld dans le parc du Cinquantenaire et, d’autre part, des toitures des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique au Mont des Arts.

Pour les toitures dans le parc du Cinquantenaire, il s’agit d’un investissement fédéral global d’environ 21 millions d’euros pris en charge par la Régie des Bâtiments et Beliris. La Régie des Bâtiments est responsable du financement de la rénovation des toits du Musée royal de l'Armée et d’Autoworld. Durant l’été 2016, elle a réalisé les mesures de l'ensemble des toits du parc du Cinquantenaire.

Des travaux en 4 phases

Vu la superficie des toitures dans le parc du Cinquantenaire (plus de 31 000 m², soit environ 6 terrains de football), celles-ci seront rénovées en quatre phases.

Dans la première phase (octobre 2018 – septembre 2020), les toitures suivantes ont été rénovées :

  • la toiture de la cour carrée (MAH) ;
  • la toiture autour du jardin du cloître (MAH) ;
  • la toiture du Narthex (MAH) ;
  • une partie (la largeur de trois travées) de la verrière verticale de la toiture du (Musée de l’Armée).

La deuxième phase (décembre 2019- juin 2021) consistait en la rénovation de :

  • la toiture de la Rotonde (MAH) ;
  • la toiture autour du jardin japonais (MAH) ;
  • la toiture du bâtiment « Antiquité » (MAH) ;
  • la toiture du premier hémicycle.

La troisième phase (janvier 2021 - début 2023) consiste en la rénovation de :

  • la toiture d’Autoworld ;
  • la toiture des ateliers du MAH.

La quatrième phase (mars 2022 - printemps 2023) consiste en la rénovation :

  • des verrières verticales restantes de la toiture du Hall de l’aviation (Musée de l’Armée) ;
  • du revêtement de toiture (terrasses) de l’Arc de Triomphe ;
  • des élévations vitrées de la salle allemande (Musée de l’Armée) ;
  • des bandes vitrées de la Salle historique et de la Salle technique (Musée de l’Armée).

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Les toitures du Musée de l’Armée étaient encore en bon état et c’est pourquoi il était prévu initialement de remplacer uniquement les verrières verticales et les lanterneaux des toitures. À la suite des tempêtes Ciara et Dennis en février 2020, une partie du recouvrement de toiture en zinc de la Halle Bordiau du Musée de l’Armée s’est toutefois détachée, ce qui a nécessité l’exécution de travaux de réparation pour cette partie également. 

Différents types de toitures

Les toitures du Musée Art et Histoire sont composées d’une combinaison de charpentes en bois, en métal et en béton. La majeure partie des toitures est recouverte de zinc, coupé à plusieurs endroits par de grandes verrières. Les toitures qui donnent sur le jardin du cloître sont recouvertes d’ardoises.

Les toitures de la halle Bordiau (Musée de l’Armée), des grandes halles (Autoworld et Musée de l’Armée) ainsi que des galeries courbes (partie du Musée de l’Armée) sont composées d’une structure en métal recouverte de zinc et coupée par plusieurs verrières.

Les travaux aux toitures dans le parc du Cinquantenaire consistent en :

  • le renouvellement du revêtement de toiture en plomb, en zinc, en EPDM et en ardoises ;
  • l'installation d'une isolation thermique ;
  • la remise à neuf des coupoles de toiture ;
  • la rénovation des lanterneaux et des verrières verticales (Musée de l’Armée et Autoworld) sans porter préjudice à la vue ;
  • la pose d’un vitrage antisolaire à isolation thermique ;
  • l’amélioration de l’évacuation des eaux pluviales ;
  • le retrait des éléments de toiture qui ne sont plus en usage (cheminées, tuyaux de ventilation, etc.) ;
  • la restauration du couvre-mur en pierre bleue et la réparation des joints ;
  • l’amélioration des lignes de vie et des échelles afin de renforcer la sécurité pendant les travaux d’entretien ;
  • le renouvellement des paratonnerres.

Fiche technique

Propriétaire : État belge
Maître d’ouvrage : Régie des Bâtiments
Entrepreneur : SIX BVBA
Surface de toiture totale : env. 31 000 m², dont :

  • 18 485 m² Musée d’Art et d’Histoire
  • 3 490 m² Musée de l’Armée
  • 9 095 m² Autoworld

Durée des travaux : octobre 2018 – 2023
Investissement global : env. 21 millions d’euros (T.V.A. comprise)

  • 52,5 % financés par la Régie des Bâtiments
  • 47,5 % financés par Beliris

Fermeture du parking sur l'esplanade et à l’arrière de l’Arc de Triomphe

Afin de garantir la sécurité et la continuité du chantier pour la rénovation des toitures dans le parc du Cinquantenaire, il a été décidé de rendre le stationnement interdit sur l’esplanade du parc du Cinquantenaire et dans la zone se trouvant à l’arrière de l’Arc de Triomphe dès début janvier 2020, et ce pour une période de 3 ans. 

À partir de janvier 2020, l’accès sera limité aux véhicules des fournisseurs, des membres du personnel, des services de secours, des gardiens du parc et des entrepreneurs qui exécutent les travaux.
Les visiteurs à mobilité réduite qui viennent en voiture et les autobus transportant des visiteurs jusqu’aux musées auront accès à l’esplanade. Des emplacements de parking seront prévus à cet effet.

En ce qui concerne les événements, rien ne change en principe.

Découvrez ici comment rejoindre le parc du Cinquantenaire en transports en commun, à vélo ou en voiture.

Vous trouverez plus d’informations sur l’accessibilité des différents musées du parc du Cinquantenaire sur leurs sites web :

Élaboration de masterplans

Parallèlement à la rénovation des toitures, d’autres travaux de rénovation, restauration et réaménagement doivent être réalisés dans différents établissements scientifiques fédéraux.

La Régie des Bâtiments est responsable de l’élaboration du masterplan pour le Musée Art et Histoire (MAH) et l’Institut royal du Patrimoine artistique (IRPA) situés dans le parc du Cinquantenaire.

En septembre 2021, une étude de faisabilité, qui doit déboucher sur une première ébauche du masterplan pour la restauration intérieure et le réaménagement des deux établissements, a été lancée. 

Elle concerne aussi bien le MAH que l’IRPA et examinera les différentes possibilités pour répondre aux visions d’avenir des deux établissements. Il y aura entre-autre le relevé des deux sites et des synergies seront étudiées. 

Ensuite, une étude spécifique (masterplan) sera réalisée (avant-projet, demande de permis d’urbanisme, projet, etc.) pour chaque Institut. Ces études feront l’objet d’un nouveau marché de services dont les résultats sont attendus pour la fin 2023. 

Enfin, des marchés de travaux seront lancés sur base des plans et des descriptions techniques réalisés lors des études spécifiques.

Fiche technique

Propriétaire : État belge
Maître de l’ouvrage : Régie des Bâtiments
Occupants : Musée Art et Histoire et Institut royal du Patrimoine artistique
Durée de l’étude de faisabilité : septembre 2021 – décembre 2022 
Coûts de l’étude de faisabilité : environ 1,6 millions d’euros (TVAC)

Illuminations dans le parc du Cinquantenaire

L’éclairage du parc du Cinquantenaire et de ses bâtiments met en valeur ce patrimoine du paysage bruxellois. Afin de continuer à profiter de ces illuminations tout en diminuant la consommation énergétique et en maitrisant la pollution lumineuse, un plan d’illuminations a été étudié et a été mis en place par Beliris. La Régie des Bâtiments a financé en partie ce chantier.  

Les façades des bâtiments autour de l'esplanade, des halles du Nord et du Sud, de l'Hémicyle, de la halle Bordiau, du Pavillon de l’Antiquité, de l’aile Princesse Élisabeth, de la rotonde et, bien entendu, les arcades du Cinquantenaire, étaient concernées par ce chantier de revalorisation du patrimoine.

Les travaux comprenaient entre autres :

  • la suppression des projecteurs, de leur câblage et des fixations existantes et la pose de nouveaux appareils aux abords des bâtiments ainsi que sur les nombreux sentiers autour de l’Hémicycle et des Terrasses, ainsi que sur les bâtiments concernés ;
  • les essais préalables et les réglages à la fin du chantier ;
  • l’adaptation des installations électriques et l'installation d'’un système de gestion centralisée des éclairages publics et des illuminations.

Le plan d’illuminations a apporté une nouvelle scénographie lumineuse au Cinquantenaire en respectant le bâti grâce à des fixations discrètes qui s’intègrent mieux aux façades.

Grâce à une gestion centralisée, l’éclairage peut être adapté en fonction des saisons et moments de la soirée ou de la nuit. Ceci permet de réduire environ de moitié la facture énergétique et de diminuer la pollution lumineuse tout en mettant subtilement en valeur cette architecture emblématique.

Le montant total des travaux s’enlevait à environ 1 580 000 euros TVAC. La Régie des Bâtiments a pris environ 484 000 euros TVAC à sa charge. Les travaux ont couru du printemps 2020 à l’été 2021. 

En 2016, la Régie des Bâtiments avait déjà alloué un budget de 28 000 euros HTVA pour le remplacement et la réparation de lampadaires et de projecteurs alimentant l’éclairage du parc.

Installation d'un cogénérateur

Les différents bâtiments situés sur le site du Cinquantenaire sont chauffés à partir d'une chaufferie centrale située sous le bâtiment d'Autoworld.

En 2014, en collaboration avec Sibelga, cette chaufferie a été complétée par une unité de cogénération qui produit en même temps de la chaleur et de l’électricité, en utilisant le gaz naturel comme combustible.

Grâce à ce procédé, la facture énergétique annuelle a diminué d'environ 80 000 euros et les émissions de CO2 ont baissé de plusieurs centaines de tonnes.

Plus d'informations sur l'installation de ce cogénérateur

Communiqués de presse

 

Dernière modification en mai 2022.