Terrain acheté pour le futur centre de psychiatrie légale à Wavre

23/12/2020
Wavre
Ce mercredi 23 décembre 2020, l’État belge a officiellement acheté (3 millions d’euros) un terrain de 6 ha situé le long de la chaussée de Bruxelles à Wavre où la Régie des Bâtiments va construire un centre de psychiatrie légale (CPL) de 250 places.

« La Régie des Bâtiments est un outil important au service du Gouvernement. Dans ce cas-ci, au service de la Justice. En augmentant le nombre de places disponibles dans des centres de psychiatrie légale, on libère des places dans les prisons. La prise en charge des détenus spécifiques est donc plus adaptée tout en libérant des places dans les prisons.» indique-t-il Mathieu Michel, secrétaire d’État à la Digitalisation, chargé de la Simplification administrative, de la Protection de la vie privée et de la Régie des Bâtiments.

Partenariat public-privé

Le projet se fera via une procédure DBFMO (Design, Build, Finance, Maintain et Operate). Il s'agit d'un partenariat public-privé, où la Régie des Bâtiments recherche un partenaire privé qui prend à son compte la conception, la construction, le financement, l'entretien et l'exploitation du complexe. Après 25 ans, il est ainsi remis aux mains de l’État en parfait état de fonctionnement.

« Nous sommes actuellement en phase finale pour l'attribution d’un marché de consultance, juridique et financière externe pour ce projet. Ensuite, nous pourrons commencer la préparation du dossier DBFMO qui comprend l’élaboration du cahier des charges, la publication du marché et son attribution. Et je me réjouis avant tout de ce partenariat public public avec la RTBF dans le cadre de cette acquisition. » explique Laurent Vrijdaghs, Administrateur général de la Régie des Bâtiments.

Le lancement du marché DBFMO devrait se faire en 2022. Ce qui permettrait, sous réserve d'obtention des permis et des autorisations nécessaires, une mise à disposition du complexe en 2027.

« Je me réjouis de l’avancement de ce dossier important pour l’accueil sécurisé des personnes internées détenues qui contribuera à un meilleur accueil de tous les détenus. » conclut Mathieu Michel.