Les mesures nécessaires sont prises pour éviter des dommages supplémentaires suite à l'incendie au Bozar

19/01/2021
Bruxelles
La Régie des Bâtiments, le gestionnaire immobilier de l’État fédéral, a réalisé un premier état des lieux des dégâts causés par l’incendie qui s’est déclaré sur les toitures de Bozar à Bruxelles ce lundi 18 janvier 2021.

La priorité absolue est de garantir la sécurité du site pour tous ceux qui doivent y réaliser des relevés, des contrôles et les premiers travaux de réparation. Dans ce cadre, la stabilité des zones concernées a été examinée et aucun problème de stabilité n’a été détecté.

Une deuxième urgence était la mise en place de mesures provisoires afin d’éviter autant que possible de nouvelles infiltrations d’eau. En effet, pour éteindre l’incendie, certaines gouttières en zinc ayant dû être sectionnées, l’évacuation de l’eau ne pouvait plus être garantie. 

Un entrepreneur est sur place depuis le jour de l’incendie (accès au toit à partir de 23h30) pour établir un premier planning concernant les mesures préventives nécessaires et urgentes afin d’éviter autant que possible des dommages supplémentaires. Une couverture temporaire a été placée sur les parties endommagées du toit.

Constatation des dommages

Une petite partie de la structure extérieure sur la toiture a été endommagée. L’incendie n’a provoqué aucun dégât dans le bâtiment protégé en lui-même et a également épargné les structures historiques.

La salle de concert Henry Le Bœuf a subi des dégâts des eaux. La face arrière de l’orgue qu’elle abrite a été endommagée et l’enduit s’est détaché dans quelques loges et balcons plus élevés.

Dans certaines salles d’exposition, des dégâts ont été causés aux sols, murs et plafonds suite à l’importante quantité d’eau utilisée par les pompiers pour circonscrire l’incendie. L’enduit des plafonds et des murs a été endommagé. Une enquête plus approfondie a révélé que les lanterneaux avaient également été endommagés. L’ampleur des dégâts du parquet et des portes en bois pourra seulement être déterminée avec précision lorsque tout aura séché.

Les mesures nécessaires sont prises pour éviter un choc thermique. Le bâtiment est réchauffé petit à petit car sinon, des fissures et des crevasses pourraient apparaître.

L’enquête sur la cause de l’incendie est en cours.

Il est actuellement trop tôt pour estimer la totalité des dommages. Mais il est déjà certain que la rénovation et la réparation des zones concernées coûteront du temps et de l’argent.